mercredi 29 octobre 2008
Snø
mardi 28 octobre 2008
1°
lundi 27 octobre 2008
Holtegate
Le ciel était plus gris que bleu samedi dernier. Ici au dessus de Holtegate, en sortant d'un vide-grenier. Je me demande s'ils auront fini les travaux avant la neige.
samedi 25 octobre 2008
vendredi 24 octobre 2008
mercredi 22 octobre 2008
Feu holmenkollen
Devant nous, le fjord d'Oslo. Et juste derrière nous, le tremplin de saut à ski d'Holmenkollen, l'une des icônes de la ville, et un point de repère aussi, juché sur sa colline a plus de 300 mètres au dessus du niveau de l'eau du fjord, repérable facilement la nuit, comme une petite virgule blanche au loin. En cours de destruction, engrillagé dans une enceinte peuplée d'engins de travaux publics menaçants, il va être remplacé l'an prochain par un nouveau tout neuf tout beau tout design.
Art culinaire
de la cantine du bâtiment M
Voici l'artichaud décoratif de table
de la cantine du bâtiment C
Brian is in the kitchen
Aujourd'hui je suis retourné à l'école. Oui, aujourd'hui c'était mon premier cours de perfectionnement en norvégien. J'avais hésité beaucoup avant de m'inscrire. Le besoin de progresser est clair, mais les moyens pour y parvenir font moins l'unanimité, avec moi même. J'ai un niveau qui me permet d'utiliser le norvégien comme langue principale au boulot. Les réunions se font très majoritairement en norvégien, de même que la plupart des mails. L'anglais, lui, s'utilise pour les documents techniques et les réunions ou coup de fils avec les partenaires ou clients, principalement dans d'autres pays d'Europe du Nord. Bref, je peux survivre en norvégien. Néanmoins, je ne comprends pas tout, loin de là, lors de conversations animées entre locuteurs de différents dialectes. Oui, car non contents d'être un petit pays de peu d'habitants, les norvégiens ont deux langues officielles (et je ne compte pas le samisk, langue des samés, ou pseudo-lapons éleveurs de rennes du Nord du pays), et de nombreux dialectes. Je ne comprends pas tout non plus des films ou émissions de télé en norvégien. Quant à mon vocabulaire, il pourrait largement être plus fourni. Bref, je me suis inscrit en cours de norvégien à un niveau un peu avancé pour progresser et me forcer à travailler là dessus. C'est un peu fatiguant de rester concentré pendant les trois heures du cours qui a lieu le soir après le boulot deux fois par semaine. Mais ca fait plaisir d'apprendre des trucs nouveaux, des petites anecdotes sur la langue ou la culture. Et puis c'est rigolo de se retrouver entre étrangers. Dans mon groupe, on trouve une estonienne, une belge néerlandophone, deux polonais, une hongroise, un brésilien, une new-yorkaise, une russe et une allemande! Etonnant que de voir tout ce petit monde se parler en norvégien...
lundi 20 octobre 2008
dimanche 19 octobre 2008
Frogner kino
mercredi 15 octobre 2008
Citation
"Impose ta chance
Serre ton bonheur et va vers ton risque
À te regarder ils s'habitueront."
Chance
Une chose qu'on apprend d'expériences successives dans des endroits différents, c'est d'apprécier ce que l'on a de bien en mettant un peu de côté ce qu'il y a de moins bien. Je ne sais pas si c'est une généralité, mais c'est comme ca que je le vis parfois. La première fois lorsque j'avais bossé chez Telenor en 2001, je n'étais pas assez conscient de la qualité de mes conditions de travail. Je n'avais pas pu comparer suffisamment. Et puis j'ai retravaillé en France ou dans bon nombre d'endroits, quand on part avant 18h, on est regardé bizarrement, et on a régulièrement droit à la boutade "ah, tu as pris ta demi journée". Arf. Bien sur, c'est une boutade, tu vois, c'est pour rire. Mais comme souvent avec l'humour cela cache une pensée réelle, et qui instaure progressivement ce travers français (mais qui existe dans d'autres pays probablement) de ne pas partir trop tôt le soir, même quand on n'a rien à faire, pour ne pas se faire mal voir, ou au moins pas remarquer. Ici j'ai vu des réunions avec tel chef ou responsable qui finissent à 15h parce qu'il doit aller chercher son enfant à la crèche. Je suis content que ca soit comme ca. Je suis content de me rendre compte que c'est une chance. Non. Pas une chance, plutôt un confort, je dirais presque mérité. Car ce confort n'est qu'une conséquence d'une prise de conscience et d'une prise de risque. C'est agréable de se dire une fois de temps en temps, oui je suis dans une situation confortable, en partie parce que j'ai pris la décision et assumé le risque de tenter ma chance.
lundi 13 octobre 2008
vendredi 10 octobre 2008
La crise
Photos tirées des sites web respectifs ce soir, et sans aucun trucage.
Det lille hvite huset
A quelques mètres au large de la côte, séparée de la terre par un petit ponton en bois, une petite maison blanche suscite ma curiosité.
Les jours de beau temps et de promenade digestive au bord de l'eau, c'est elle que je vois. De la gauche, de la droite, illuminée par le soleil ou en ombre chinoise, elle est toujours là au bod du fjord. Parfois un passant s'asseoit au pied, le regard perdu au loin ou concentré sur son sandwich. Parfois on aperçoit
derrière un ferry, ou un aviron, ou les deux -et dans ce cas, l'aviron n'a qu'à bien se tenir-. Je ne sais pas ce que c'est que cette petite maison blanche. Il faut que je mène l'enquête.Vitaminas
Avec l'hiver qui approche il faut se préparer. On a pu faire le plein de soleil, un peu, en août, et là il va falloir tenir sur les réserves pendant l'hiver. Quand on n'aura plus de réserve on ira en vacances dans le Sud (Notez que quand on habite à Oslo, le Sud c'est à peu près n'importe où ailleurs!). Mais on trouve aussi des subterfuges, des recettes de grand-mère ou un peu plus high tech. A commencer par l'huile de foie de morue, un classique dans l'imaginaire collectif. De nos jours, ça se vend en pilules transparentes qui évitent de devoir avaler la cuillérée et sentir l'huile couler dans la gorge (là, je fais preuve d'imagination car je n'ai jamais gouté). Hop, deux pillules par jour et on fait le plein de soleil. D'après la pub. Accessoirement, on trouve aussi tout types de vitamines aux noms rigolos ou étrangement connus. Sinon, il existe aussi la luminothérapie. C'est en projet, je reviendrai sur le sujet plus tard lorsque l'on prendra notre petit déjeuner sous les 10.000 lux d'une lumière simulant celle du soleil, rien que ça.jeudi 9 octobre 2008
A pied
Ce soir je suis rentré du boulot à pied. Je serais bien rentré en vélo, mais je n'étais pas venu en vélo, comme depuis une semaine. La température a baissé et lorsque le matin la grisaille domine, je prends le bus 31. Mais souvent ces jours ci, une journée qui commence grise finie bleue. Et ce soir, en sortant, plutôt que de prendre le bus 31 et d'avoir mon petit mal au coeur de quand j'ai faim et que le conducteur joue les cowboys, j'ai eu envie de marcher. Il faut dire que le trajet est très
agréable. Un peu de forêt parsemée de petites maisons, et en longeant le fjord de long moments. Bon, sur certains passages on a la quatre-voies à gauche, il faut être honnête nous sommes tout de même dans la capitale d'un pays civilisé. Mais c'est marginal, et on croise finalement plus de bateaux que de voitures. Je pense que ce soir j'ai du faire un trajet fractal, loin du concept de la ligne droite, et en gardant le fjord en vue une bonne partie du trajet. Petite trace en image de mon trajet.mardi 7 octobre 2008
Odorama
lundi 6 octobre 2008
dimanche 5 octobre 2008
Fornebu
Lorsque l'on arrive sur le site de Telenor à Fornebu, après être descendu du bus, on monte les marches qui conduisent sur l'esplanade principale, avec de part et d'autre les deux bâtiments en arc de cercle inclinés chacun dans un sens opposé comme si on avait tranché au milieu d'un bloc massif avant de l'écarter de part et d'autre pour laisser passer les gens. Au milieu de l'esplanade, un bâtiment casse la perspective, et il faut s'avancer au fond, une centaine de mètres plus loin pour ressentir le côté imposant de l'ensemble. Si on s'arrête alors quelques instants, on commence par se demander qu'est ce que c'est que ces colonnes rayées rouges et vertes. Un parisien étant passé par la cours du palais royal reconnaîtra peut-être le style des colonnes de l'artiste français Buren. Moi, je préfère les pylônes en bois en peu à l'écart du centre de l'esplanade sur lesquels grimpe du lierre. Et je préfère aussi me retourner et descendre les marches qui mènent au bord du fjord.
Car au delà de son architecture spectaculaire, au delà des oeuvres d'art disséminés dans ses murs, ce qui me plaît le plus dans cet endroit, c'est d'être au bord du fjord. Lorsque je suis devant mon écran d'ordinateur, si je penche un peu la tête vers la gauche, j'aperçois les baies vitrées au fond, et souvent des bateaux qui passent, parfois les ferrys Colorline qui vont au Danemark ou en Suède approvisionner les norvégiens en alcool meilleur marché. Quand il faut beau, même frais et que la tête a besoin d'un peu d'air, je descend les marches
qui mènent au fjord, je fait quelques pas et je respire l'odeur de la mer, j'entends les vagues et les goélands, et je croise quelques quidams qui partagent mon plaisir. Cette grande bouffée d'oxygène est gratuite, là à disposition, y'a qu'a se baisser. Quand il fait même un peu gris, quand les échéances du projet, le stress des dates jalon à atteindre plombent un peu, hop, un tour au bord de l'eau. C'est un luxe incroyable et l'une des raisons pour lesquelles j'ai souhaité revenir travailler ici.L'une des autres raisons pour aimer travailler ici c'est la pause déjeuner.
Après avoir quitté Telenor la première fois, j'ai travaillé 2 ans en Bretagne, a manger des crêpes un jour sur deux et des pizzas le deuxième jour. Puis, 3 ans à Bordeaux dans une zone commerciale, a alterner les différends fast-foods plus ou moins revendiqués du coin. Heureusement qu'il y avait la salle de sport et ses assiettes anglaises, sans quoi... Ici on a a un truc tout bête: une cantine. En fait on en a quatre, chacune avec un menu différent chaque jour, et puis même si ça n'est souvent pas très gastronomique, c'est généralement bon, on mange des trucs fous comme de la salade, des fruits... et tout ça a un prix symbolique. Finalement, je suis un peu venu en Norvège pour manger mieux...
samedi 4 octobre 2008
Le lion d'or
Le moins que l'on puisse dire c'est que je fais de saison pour le thème des photos, c'est à dire automnal. Il faut dire qu'ici l'automne est bref. A peine le temps d'admirer les couleurs des arbres, de commencer à sentir l'odeur du feu de bois dans les cheminées, et l'on devine déjà les branches dénudées des maronniers le long de la route. Aujourd'hui il reste encore des feuilles avec de belles couleurs, et dans un mois ce sera les premières neiges. En attendant, profitons en. Et puis j'aime bien le nom de cette rue, la rue du Lion d'Or, ou Gyldenløves gate et c'est aussi la rue qui mène au cours de norvégien à l'université pour adultes.
Home
On n'a pas a aller loin pour admirer les couleurs de l'automne. Côté cour intérieure, notre mur est couvert de vigne vierge qui a viré au rouge le weekend dernier. C'est le spectacle que je vois le matin quand je détache l'antivol de mon vélo pour partir travailler. Je ne me rends pas compte de l'avance sur l'automne que l'on commence à prendre par rapport au sud de la France. J'aimerais avoir une webcam pointée sur la forêt de Mérignac pour comparer avec notre parc. Je dis notre parc, car c'est à cinq minutes à pied de la vigne vierge rouge que se trouve le parc Vigeland, le plus grand parc d'Oslo.
Wergeland
Fin septembre sur le trottoir de Wergelansdsveien, de retour de la place de la mairie, partis féliciter un ami coureur en ce jour de marathon d'Oslo. A l'autre bout de la rue, la Kunstnernes Hus, maison des artistes, qui héberge la traditionnelle exposition automnale des artistes norvégiens, Høstutstillingen. On y trouve de tout, de la voiture grandeur nature réalisée entièrement en chaussures de récup, à une ruche géante odeur et couleur miel en passant par des photos ou tableaux simplement beaux.
























