mercredi 29 octobre 2008

Snø

Voila, plus tôt que je ne le pensais, ce matin en ouvrant les rideaux, on a vu du blanc partout. On a bien deux ou trois centimètres de neige au moins. Ca ne va surement pas tenir, mais pour l'instant c'est joli!

mardi 28 octobre 2008

A la fenêtre de notre chambre est accroché un thermomètre. Chaque matin je regarde la température. En ce moment, je regarde plus souvent, le soir aussi. C'est un peu un jeu de savoir si la météo va enfin avoir raison, qui nous annonce des températures négatives de bon matin. A l'heure où j'écris, un tout petit degré empêche encore la neige de faire son entrée. Pour peu de temps probablement. Ils annoncent -4° cette nuit et des flocons au petit matin. Mais prudence, pour des raisons probablement liées à la latitude, à des courants marins complexes ou au relief original, la météo locale produit des prévisions rarement convaincantes. Donc attendons demain matin pour voir ce qu'il en est. Une chose est sûre: Comme en atteste le sac de bois posé contre le poelle dans le salon, nous sommes prêts! A un détail près: Il faut absolument que je consacre une partie de mon samedi à trouver un manteau chaud...


Lumière

En attendant le bus, la lumière du matin.

Orange

Heure d'hiver

Fornebu, 17h, le 28 octobre. Y-aurait-il eu un changement d'heure ce weekend?

lundi 27 octobre 2008

Holtegate

Le ciel était plus gris que bleu samedi dernier. Ici au dessus de Holtegate, en sortant d'un vide-grenier. Je me demande s'ils auront fini les travaux avant la neige.

samedi 25 octobre 2008

Camouflage

C'était il y a une semaine. Aujourd'hui il y aurait plus de bleu que de jaune.

café M


vendredi 24 octobre 2008

Supermarché

Du fromage aromatisé au salami ou aux crevettes et autres bizarreries

mercredi 22 octobre 2008

Feu holmenkollen


Devant nous, le fjord d'Oslo. Et juste derrière nous, le tremplin de saut à ski d'Holmenkollen, l'une des icônes de la ville, et un point de repère aussi, juché sur sa colline a plus de 300 mètres au dessus du niveau de l'eau du fjord, repérable facilement la nuit, comme une petite virgule blanche au loin. En cours de destruction, engrillagé dans une enceinte peuplée d'engins de travaux publics menaçants, il va être remplacé l'an prochain par un nouveau tout neuf tout beau tout design. 

Art culinaire


Après l'enfant géant métallique

de la cantine du bâtiment M

Voici l'artichaud décoratif de table

de la cantine du bâtiment C 

Brian is in the kitchen

Aujourd'hui je suis retourné à l'école. Oui, aujourd'hui c'était mon premier cours de perfectionnement en norvégien. J'avais hésité beaucoup avant de m'inscrire. Le besoin de progresser est clair, mais les moyens pour y parvenir font moins l'unanimité, avec moi même.  J'ai un niveau qui me permet d'utiliser le norvégien comme langue principale au boulot. Les réunions se font très majoritairement en norvégien, de même que la plupart des mails. L'anglais, lui, s'utilise pour les documents techniques et les réunions ou coup de fils avec les partenaires ou clients, principalement dans d'autres pays d'Europe du Nord. Bref, je peux survivre en norvégien. Néanmoins, je ne comprends pas tout, loin de là, lors de conversations animées entre locuteurs de différents dialectes. Oui, car non contents d'être un petit pays de peu d'habitants, les norvégiens ont deux langues officielles (et je ne compte pas le samisk, langue des samés, ou pseudo-lapons éleveurs de rennes du Nord du pays), et de nombreux dialectes. Je ne comprends pas tout non plus des films ou émissions de télé en norvégien. Quant à mon vocabulaire, il pourrait largement être plus fourni. Bref, je me suis inscrit en cours de norvégien à un niveau un peu avancé pour progresser et me forcer à travailler là dessus. C'est un peu fatiguant de rester concentré pendant les trois heures du cours qui a lieu le soir après le boulot deux fois par semaine. Mais ca fait plaisir d'apprendre des trucs nouveaux, des petites anecdotes sur la langue ou la culture. Et puis c'est rigolo de se retrouver entre étrangers. Dans mon groupe, on trouve une estonienne, une belge néerlandophone, deux polonais, une hongroise, un brésilien, une new-yorkaise, une russe et une allemande! Etonnant que de voir tout ce petit monde se parler en norvégien...



lundi 20 octobre 2008

dimanche 19 octobre 2008

Blå

Frogner kino

A deux pas de la maison, Frogner Kino, un cinéma qui date de 1926 et réouvert en 2006 après rénovation. Cela dit, je n'ai jamais vu d'affiche de film ou de programme dans la vitrine. Aussi, je pense que seule la partie café bar doit être ouverte.

Nydalen


Nydalen, la station de métro psychédélique

mercredi 15 octobre 2008

Citation

Et pendant que j'y suis, j'en profite pour citer René Char

"Impose ta chance
Serre ton bonheur et va vers ton risque
À te regarder ils s'habitueront."

Chance

Déjà 15h30, la journée touche à sa fin... Que c'est agréable de prononcer cette phrase en se disant que déjà des collègues commencent à partir, que vers 16h30 ils seront rares encore autour, et qu'à 17h les lumières s'éteignent automatiquement, les volets se baissent et il faut composer son code sur la porte pour sortir du bureau...
Une chose qu'on apprend d'expériences successives dans des endroits différents, c'est d'apprécier ce que l'on a de bien en mettant un peu de côté ce qu'il y a de moins bien. Je ne sais pas si c'est une généralité, mais c'est comme ca que je le vis parfois. La première fois lorsque j'avais bossé chez Telenor en 2001, je n'étais pas assez conscient de la qualité de mes conditions de travail. Je n'avais pas pu comparer suffisamment. Et puis j'ai retravaillé en France ou dans bon nombre d'endroits, quand on part avant 18h, on est regardé bizarrement, et on a régulièrement droit à la boutade "ah, tu as pris ta demi journée". Arf. Bien sur, c'est une boutade, tu vois, c'est pour rire. Mais comme souvent avec l'humour cela cache une pensée réelle, et qui instaure progressivement ce travers français (mais qui existe dans d'autres pays probablement) de ne pas partir trop tôt le soir, même quand on n'a rien à faire, pour ne pas se faire mal voir, ou au moins pas remarquer. Ici j'ai vu des réunions avec tel chef ou responsable qui finissent à 15h parce qu'il doit aller chercher son enfant à la crèche. Je suis content que ca soit comme ca. Je suis content de me rendre compte que c'est une chance. Non. Pas une chance, plutôt un confort, je dirais presque mérité. Car ce confort n'est qu'une conséquence d'une prise de conscience et d'une prise de risque. C'est agréable de se dire une fois de temps en temps, oui je suis dans une situation confortable, en partie parce que j'ai pris la décision et assumé le risque de tenter ma chance.

lundi 13 octobre 2008

Sur les quais



Sur les quais, au bord du fjord un soir d'automne.

Cantine boy



L'enfant géant métallique qui nous surveille
quand on mange à la cantine du bâtiment M.

vendredi 10 octobre 2008

La crise

C'est la crise. La finance va mal. Dans tous les journaux internationaux la une ne parle que de ça. Dans tous, ou presque. Ami lecteur, dans les photos suivantes, sauras-tu trouver l'intrus qui fait preuve d'une liberté de ton unique?



Photos tirées des sites web respectifs ce soir, et sans aucun trucage.


Det lille hvite huset

A quelques mètres au large de la côte, séparée de la terre par un petit ponton en bois, une petite maison blanche suscite ma curiosité. Les jours de beau temps et de promenade digestive au bord de l'eau, c'est elle que je vois. De la gauche, de la droite, illuminée par le soleil ou en ombre chinoise, elle est toujours là au bod du fjord. Parfois un passant s'asseoit au pied, le regard perdu au loin ou concentré sur son sandwich. Parfois on aperçoit derrière un ferry, ou un aviron, ou les deux -et dans ce cas, l'aviron n'a qu'à bien se tenir-. Je ne sais pas ce que c'est que cette petite maison blanche. Il faut que je mène l'enquête.

Vitaminas

Avec l'hiver qui approche il faut se préparer. On a pu faire le plein de soleil, un peu, en août, et là il va falloir tenir sur les réserves pendant l'hiver. Quand on n'aura plus de réserve on ira en vacances dans le Sud (Notez que quand on habite à Oslo, le Sud c'est à peu près n'importe où ailleurs!). Mais on trouve aussi des subterfuges, des recettes de grand-mère ou un peu plus high tech. A commencer par l'huile de foie de morue, un classique dans l'imaginaire collectif. De nos jours, ça se vend en pilules transparentes qui évitent de devoir avaler la cuillérée et sentir l'huile couler dans la gorge (là, je fais preuve d'imagination car je n'ai jamais gouté). Hop, deux pillules par jour et on fait le plein de soleil. D'après la pub. Accessoirement, on trouve aussi tout types de vitamines aux noms rigolos ou étrangement connus. Sinon, il existe aussi la luminothérapie. C'est en projet, je reviendrai sur le sujet plus tard lorsque l'on prendra notre petit déjeuner sous les 10.000 lux d'une lumière simulant celle du soleil, rien que ça.

jeudi 9 octobre 2008

A pied

Ce soir je suis rentré du boulot à pied. Je serais bien rentré en vélo, mais je n'étais pas venu en vélo, comme depuis une semaine. La température a baissé et lorsque le matin la grisaille domine, je prends le bus 31. Mais souvent ces jours ci, une journée qui commence grise finie bleue. Et ce soir, en sortant, plutôt que de prendre le bus 31 et d'avoir mon petit mal au coeur de quand j'ai faim et que le conducteur joue les cowboys, j'ai eu envie de marcher. Il faut dire que le trajet est très agréable. Un peu de forêt parsemée de petites maisons, et en longeant le fjord de long moments. Bon, sur certains passages on a la quatre-voies à gauche, il faut être honnête nous sommes tout de même dans la capitale d'un pays civilisé. Mais c'est marginal, et on croise finalement plus de bateaux que de voitures. Je pense que ce soir j'ai du faire un trajet fractal, loin du concept de la ligne droite, et en gardant le fjord en vue une bonne partie du trajet. Petite trace en image de mon trajet.

mardi 7 octobre 2008

sans titre 2

sans titre

Odorama

Dans les bureaux des entreprises en Norvège, flotte souvent une odeur de café. Les norvégiens boivent beaucoup de café, du café assez léger, plus léger en tous cas que l'expresso français, et je ne parle pas de l'italien. Généralement, on trouve une cafetière allumée dans un coin des bureaux qui diffuse une odeur de café, ou de café trop cuit en fonction de l'heure de la journée. C'est encore plus marquant chez Telenor dans le bâtiment M, car le rez-de-chaussee -que les norvegiens appellent premier étage- habrite un vrai café, avec comptoir, serveurs, fauteuils et canapés. Quand on rentre dans le bâtiment, venant de la fraicheur du dehors (et la fraicheur se fait de plus en plus sentir ces jours-ci), on est accueilli par une odeur de café. C'est chaleureux, c'est "koselig" pour utiliser un mot norvégien qui n'a pas d'équivalent en français, mais qui se décrit par le fait d'être bien au chaud confortable quand dehors la neige tombe...

lundi 6 octobre 2008

Bibliothèque


Après plusieurs années passées à Oslo la première fois, je n'étais jamais rentré dans la bibliothèque nationale. Aujourd'hui c'est chose faite!

Østmarka

Un dimanche en forêt

dimanche 5 octobre 2008

Fornebu

Lorsque l'on arrive sur le site de Telenor à Fornebu, après être descendu du bus, on monte les marches qui conduisent sur l'esplanade principale, avec de part et d'autre les deux bâtiments en arc de cercle inclinés chacun dans un sens opposé comme si on avait tranché au milieu d'un bloc massif avant de l'écarter de part et d'autre pour laisser passer les gens. Au milieu de l'esplanade, un bâtiment casse la perspective, et il faut s'avancer au fond, une centaine de mètres plus loin pour ressentir le côté imposant de l'ensemble. Si on s'arrête alors quelques instants, on commence par se demander qu'est ce que c'est que ces colonnes rayées rouges et vertes. Un parisien étant passé par la cours du palais royal reconnaîtra peut-être le style des colonnes de l'artiste français Buren. Moi, je préfère les pylônes en bois en peu à l'écart du centre de l'esplanade sur lesquels grimpe du lierre. Et je préfère aussi me retourner et descendre les marches qui mènent au bord du fjord. Car au delà de son architecture spectaculaire, au delà des oeuvres d'art disséminés dans ses murs, ce qui me plaît le plus dans cet endroit, c'est d'être au bord du fjord. Lorsque je suis devant mon écran d'ordinateur, si je penche un peu la tête vers la gauche, j'aperçois les baies vitrées au fond, et souvent des bateaux qui passent, parfois les ferrys Colorline qui vont au Danemark ou en Suède approvisionner les norvégiens en alcool meilleur marché. Quand il faut beau, même frais et que la tête a besoin d'un peu d'air, je descend les marches qui mènent au fjord, je fait quelques pas et je respire l'odeur de la mer, j'entends les vagues et les goélands, et je croise quelques quidams qui partagent mon plaisir. Cette grande bouffée d'oxygène est gratuite, là à disposition, y'a qu'a se baisser. Quand il fait même un peu gris, quand les échéances du projet, le stress des dates jalon à atteindre plombent un peu, hop, un tour au bord de l'eau. C'est un luxe incroyable et l'une des raisons pour lesquelles j'ai souhaité revenir travailler ici.
L'une des autres raisons pour aimer travailler ici c'est la pause déjeuner. Après avoir quitté Telenor la première fois, j'ai travaillé 2 ans en Bretagne, a manger des crêpes un jour sur deux et des pizzas le deuxième jour. Puis, 3 ans à Bordeaux dans une zone commerciale, a alterner les différends fast-foods plus ou moins revendiqués du coin. Heureusement qu'il y avait la salle de sport et ses assiettes anglaises, sans quoi... Ici on a a un truc tout bête: une cantine. En fait on en a quatre, chacune avec un menu différent chaque jour, et puis même si ça n'est souvent pas très gastronomique, c'est généralement bon, on mange des trucs fous comme de la salade, des fruits... et tout ça a un prix symbolique. Finalement, je suis un peu venu en Norvège pour manger mieux...

samedi 4 octobre 2008

Le lion d'or

Le moins que l'on puisse dire c'est que je fais de saison pour le thème des photos, c'est à dire automnal. Il faut dire qu'ici l'automne est bref. A peine le temps d'admirer les couleurs des arbres, de commencer à sentir l'odeur du feu de bois dans les cheminées, et l'on devine déjà les branches dénudées des maronniers le long de la route. Aujourd'hui il reste encore des feuilles avec de belles couleurs, et dans un mois ce sera les premières neiges. En attendant, profitons en. Et puis j'aime bien le nom de cette rue, la rue du Lion d'Or, ou Gyldenløves gate et c'est aussi la rue qui mène au cours de norvégien à l'université pour adultes.

Home

On n'a pas a aller loin pour admirer les couleurs de l'automne. Côté cour intérieure, notre mur est couvert de vigne vierge qui a viré au rouge le weekend dernier. C'est le spectacle que je vois le matin quand je détache l'antivol de mon vélo pour partir travailler. Je ne me rends pas compte de l'avance sur l'automne que l'on commence à prendre par rapport au sud de la France. J'aimerais avoir une webcam pointée sur la forêt de Mérignac pour comparer avec notre parc. Je dis notre parc, car c'est à cinq minutes à pied de la vigne vierge rouge que se trouve le parc Vigeland, le plus grand parc d'Oslo.

Wergeland

Fin septembre sur le trottoir de Wergelansdsveien, de retour de la place de la mairie, partis féliciter un ami coureur en ce jour de marathon d'Oslo. A l'autre bout de la rue, la Kunstnernes Hus, maison des artistes, qui héberge la traditionnelle exposition automnale des artistes norvégiens, Høstutstillingen. On y trouve de tout, de la voiture grandeur nature réalisée entièrement en chaussures de récup, à une ruche géante odeur et couleur miel en passant par des photos ou tableaux simplement beaux. 

Oslo again grand opening

Pourquoi pas moi? Je veux dire, pourquoi pas un blog? J'y ai déjà pensé plusieurs fois, assez vaguement à vrai dire. La crainte de devoir trouver des choses intéressantes à dire a rapidement eu raison des tentatives précédentes. Et puis, une certaine personne qui partage mon intimité m'a plusieurs fois conseillé ou encouragé à m'y mettre aussi. C'est vrai qu'il m'arrive d'aimer écrire, parfois, très généralemen sous forme de mail a quelques destinataires, souvent les même. Mais de là à trouver un thème commun, quelque chose qui soit publié, publique, accessible à tous et ayant du sens, au moins un minimum, pour tous, c'est une autre affaire. Non, je n'ai pas trouvé de conviction de pouvoir écrire quelque chose de pertinent, d'intéressant ou au moins de lisible, et je pense que je suis encore loin de pouvoir avoir ce genre de certitude.Non, la raison pour laquelle j'ai finalement ouvert ce blog, sans aucune idée de combien de temps ca va durer, est toute bête: Comme tout le monde j'ai maintenant un téléphone qui fait des photos. Contrairement à mon téléphone d'avant qui faisait des photos laides, celui-ci fait des photos normales. Et comme j'ai toujours ce téléphone dans la poche droite de mon pantalon, j'ai depuis deux mois une tendance lourde à immortaliser les choses qui passent dans mon voisinage. A force de les stocker sur le PC comme une grande poubelle, j'ai eu l'envie de les montrer. N'y voyez aucune prétention artistique, juste un petit témoignage de mon nouvel environnement. Alors j'y mettrai des photos de ce qui se passe ici, et peut-être un peu de texte si l'inspiration pointe son nez.